Avec deux amies artistes nous avons fait peindre 140 enfants de 6 à10 ans
18 toiles géniales en 1h30 qui seront exposées à décathlon bouc bel Air
le 4 décembre et lotées au profit du téléthon!!!
Chaos des sens
A l’encre brune de ma peau,
Sur mon corps, dessine tes maux.
A l’encre rouge de mes lèvres,
Ecris, apaise ta fièvre.
A l’encre noire de mes yeux,
Peins les larmes de nos adieux.
A l’encre bleue de mes rêves
Ebauche une fallacieuse trêve.
De la couleur de ton absence,
Trace l’empreinte, du chaos de nos sens.
Chaos de l’âme
Les mots et les couleurs entament une danse
À l’aube frémissante de mes désespérances
Dans la persistance de mes nuits blanches
Ces émotions en avalanche
De mon corps malade
Chante la balade
Des amours perdues
Oubliées suspendues
A vos regards fugaces
Etrangers et polis
De cette hypocrisie, je crève, mais oublie
Une fin programmée, à la douleur estompée
De paradis artificiels.
Chaos de l’âme
Les mots et les couleurs entament une danse
À l’aube frémissante de mes désespérances
Dans la persistance de mes nuits blanches
Ces émotions en avalanche
De mon corps malade
Chante la balade
Des amours perdues
Oubliées suspendues
A vos regards fugaces
Etrangers et polis
De cette hypocrisie, je crève, mais oublie
Une fin programmée, à la douleur estompée
De paradis artificiels.
« Délivrance : l’homme écrit pour ne pas crier »
la femme aussi d’ailleurs !!!
Tes mots caressent mon corps avec autant de volupté que pourrait le faire tes mains
Je ferme les yeux et ta plume caresse mes seins
Sous le voile fin, ils se dressent arrogants
Gonflés d’un désir interdit, impudique et flagrant
Pouvoir des mots, innocemment jetés sur cette feuille de papier
Leur musique m’emporte, réveillant mon esprit enlisé
Me jeter à corps perdu, dans l’océan de tes mots,
Désirs, émotions, abandon, à fleur de peau
Dentelles qui glissent, sur tes lignes d’encre noircies,
La rondeur de tes lettres dessine les courbes de nos hanches
De nos reins qui se cambrent, et dansent, drôle de revanche
Du corps sur l’esprit, longtemps resté endormi
Pouvoir des mots, innocemment écrits
Mirage, couleur femme
Apparition furtive, éclair blanc
Eblouissant le ciel de mes désirs,
De votre souvenir, larmes d’argent
Dans l’océan jade de mes plaisirs,
De vos jeux cruels crucifiant mes nuits,
Belle inconnue aux sourires écarlates,
Mon cœur poignardé d’ennui.
Vous, enfuie, plus aucune hâte
De mes envies de vivre,
Vous sonnez le glas.
A la dérive, je sombre ivre
Dans le miroir bleuté du verglas
Couleur femme, pâle mirage
Mon âme gelée à vos regards.
L’ange est passé, j’ai fait naufrage
Mon corps à jamais hagard.
C'était un temps déraisonnable
C’était un temps déraisonnable, actes inavouables, ni en guerre ni en paix, de la folie des hommes, naît, la passion comme l’horreur, futiles en sont les raisons. Ils dansent et oscillent, jouant de leurs armes, entre bonheur et malheur, deux corps qui s’attirent mais la morale réprime. Prisonnier de nos éducations, il ne reste que des juges, juges au nom de quoi, au nom de qui, de quelle morale l’amour doit il s’embarrasser ? Juif, chrétien, musulman, et si vous viviez vos émotions ? Laissez-vous porter, aimer, enfin vivre ! Alors quand tes mains m’effleurent, aucune culpabilité n’en déplaise à autrui : je vis, j’aime et je suis. Ma plume et mes pinceaux ne parlent que d’amour, l’amour le vrai, pas de sexe, pas de religion juste de l’émotion. Être. Mes sens en éveil prennent plaisir à ton parfum, à tes caresses effrénées, à ce goût de framboise déposé sur mes lèvres, une main dans mes cheveux qui glisse et tout devient voluptueux. Du souvenir aux élucubrations à venir, c’est un temps déraisonnable, et de cette déraison, j’aime et je veux me nourrir de ce désir de vivre.
Toi, l’étrangère, la souillon, la dépravée, laisse les vociférer, répandre leur bile, exorciser leur rancœur, ils sont incapables d’aimer.
L’immensité blanche des montagnes, village accroché à mon cœur, plaine verdoyante et humide, étendue bleu turquoise, cadeaux de la vie, les hommes voient-ils la beauté, la plénitude, la sérénité. Non, ils n’ont que futiles et inutiles pensées, argent et pouvoir.
Mais les ennemis peuvent s’aimer, leur tête rasée une insulte à la vie, les femmes lapidées, excisées, un abus de pouvoir.
Arrêtez de juger, pour voir la beauté il vous suffit d’aimer, de vous laisser porter vers l’infini de la vie