Vos impressions m'intéressent

au bas des pages cliquez sur commentaire




lundi 26 avril 2010

texte

Chaos de l’âme

Les mots et les couleurs entament une danse

À l’aube frémissante de mes désespérances

Dans la persistance de mes nuits blanches

Ces émotions en avalanche

De mon corps malade

Chante la balade

Des amours perdues

Oubliées suspendues

A vos regards fugaces

Etrangers et polis

De cette hypocrisie, je crève, mais oublie

Une fin programmée, à la douleur estompée

De paradis artificiels.


« Délivrance : l’homme écrit pour ne pas crier »

la femme aussi d’ailleurs !!!

Tes mots caressent mon corps avec autant de volupté que pourrait le faire tes mains

Je ferme les yeux et ta plume caresse mes seins

Sous le voile fin, ils se dressent arrogants

Gonflés d’un désir interdit, impudique et flagrant

Pouvoir des mots, innocemment jetés sur cette feuille de papier

Leur musique m’emporte, réveillant mon esprit enlisé

Me jeter à corps perdu, dans l’océan de tes mots,

Désirs, émotions, abandon, à fleur de peau

Dentelles qui glissent, sur tes lignes d’encre noircies,

La rondeur de tes lettres dessine les courbes de nos hanches

De nos reins qui se cambrent, et dansent, drôle de revanche

Du corps sur l’esprit, longtemps resté endormi

Pouvoir des mots, innocemment écrits


Mirage, couleur femme

Apparition furtive, éclair blanc

Eblouissant le ciel de mes désirs,

De votre souvenir, larmes d’argent

Dans l’océan jade de mes plaisirs,

De vos jeux cruels crucifiant mes nuits,

Belle inconnue aux sourires écarlates,

Mon cœur poignardé d’ennui.

Vous, enfuie, plus aucune hâte

De mes envies de vivre,

Vous sonnez le glas.

A la dérive, je sombre ivre

Dans le miroir bleuté du verglas

Couleur femme, pâle mirage

Mon âme gelée à vos regards.

L’ange est passé, j’ai fait naufrage

Mon corps à jamais hagard.

C'était un temps déraisonnable

C’était un temps déraisonnable, actes inavouables, ni en guerre ni en paix, de la folie des hommes, naît, la passion comme l’horreur, futiles en sont les raisons. Ils dansent et oscillent, jouant de leurs armes, entre bonheur et malheur, deux corps qui s’attirent mais la morale réprime. Prisonnier de nos éducations, il ne reste que des juges, juges au nom de quoi, au nom de qui, de quelle morale l’amour doit il s’embarrasser ? Juif, chrétien, musulman, et si vous viviez vos émotions ? Laissez-vous porter, aimer, enfin vivre ! Alors quand tes mains m’effleurent, aucune culpabilité n’en déplaise à autrui : je vis, j’aime et je suis. Ma plume et mes pinceaux ne parlent que d’amour, l’amour le vrai, pas de sexe, pas de religion juste de l’émotion. Être. Mes sens en éveil prennent plaisir à ton parfum, à tes caresses effrénées, à ce goût de framboise déposé sur mes lèvres, une main dans mes cheveux qui glisse et tout devient voluptueux. Du souvenir aux élucubrations à venir, c’est un temps déraisonnable, et de cette déraison, j’aime et je veux me nourrir de ce désir de vivre.

Toi, l’étrangère, la souillon, la dépravée, laisse les vociférer, répandre leur bile, exorciser leur rancœur, ils sont incapables d’aimer.

L’immensité blanche des montagnes, village accroché à mon cœur, plaine verdoyante et humide, étendue bleu turquoise, cadeaux de la vie, les hommes voient-ils la beauté, la plénitude, la sérénité. Non, ils n’ont que futiles et inutiles pensées, argent et pouvoir.

Mais les ennemis peuvent s’aimer, leur tête rasée une insulte à la vie, les femmes lapidées, excisées, un abus de pouvoir.

Arrêtez de juger, pour voir la beauté il vous suffit d’aimer, de vous laisser porter vers l’infini de la vie